ALGER (Reuters) - Les autorités algériennes ont remis en liberté l'un des fondateurs du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, en vertu d'une amnistie gouvernementale destinée à promouvoir la réconciliation nationale.
Layada, également connu sous le nom d'Abou Adlane, avait été arrêté en 1993 au Maroc et condamné à mort. Selon ses proches, il a quitté dimanche la prison algéroise de Serkadji.
La libération d'Abdelhak Layada a été rendue possible par un décret gouvernemental qui donne en outre six mois aux rebelles encore en activité pour déposer les armes sans être inquiétés, à condition qu'ils n'aient participé à aucun massacre, viol, ou attentat à la bombe dans des lieux publics.
Le gouvernement, qui prévoit de libérer au total 2.629 prisonniers islamistes, a remis en liberté le 6 mars dernier l'ex numéro deux du Front islamique du salut (FIS, interdit), Ali Belhadj, qui était en détention pour avoir rendu hommage aux insurgés antiaméricains en Irak.
source: http://lemagchallenges.nouvelobs.com/international/art_28082.html