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 Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira

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MessageSujet: Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira   Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira EmptyMer 31 Jan - 10:39

Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui sur Al Jazira

Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira 31-01-2007

Une interview de Rafik Moumen Khalifa sera diffusée aujourd’hui par la chaîne satellitaire qatarie Al Jazira. C’est ce qu’ont révélé au Soir d’Algérie des sources proches de cette chaîne en précisant que l’entretien, qui dure 30 minutes, portera sur “les dessous” de l’affaire Khalifa jugée actuellement au tribunal de Blida.
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MessageSujet: Re: Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira   Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira EmptyJeu 1 Fév - 17:28

Khalifa sur Al-Jazira: le «scoop»

sans révélation de Abdelmoumène



En costume-cravate, le bouc bien taillé, moins nounours que sur les photos d’époque, Abdelmoumène Khalifa est passé hier sur la chaîne Al-Jazira pour ne pas dire grand-chose.

Sa capacité de discourir clairement est apparue aussi élevée que son art de la gestion bancaire. Précédé d’une publicité qui a poussé beaucoup d’Algériens à se brancher sur Al-Jazira, le scoop de la chaîne qatarie était plutôt faisandé.

Dans le court extrait diffusé à 19 heures, on l’aura entendu à nouveau marteler l’affirmation que son groupe n’était pas sur la voie de l’effondrement et qu’il n’avait pas fait faillite. Ses malheurs viennent du pouvoir, du président Abdelaziz Bouteflika, qui aurait, selon lui, pris prétexte d’un rapport de la DGSE française, fuité vers la presse française en juillet 2002, pour s’attaquer à son groupe. « Comment la DGSE pouvait-elle le savoir ? », dit-il étonné, mais en disculpant prudemment les services français qui n’avaient pas forcément, selon lui, des intentions malignes. Voila « l’histoire », selon Rafik Khalifa.

Selon l’annonce faite par la speakerine, il aurait affirmé que « sa banque disposait de 3 milliards de dollars et que la faillite a été délibérément provoquée par le « plus haut niveau du pouvoir pour des différends personnels ». Les propos de Abdelmoumène Khalifa, eux, étaient plus décousus et souvent confus. Ils n’apportent pas grand-chose de nouveau, si ce n’est une concentration des accusations sur le pouvoir et sur le président Bouteflika en particulier. Le journaliste d’Al-Jazira a essayé « d’élever » le débat vers la politique en lui demandant s’il appartenait à une « aile du pouvoir » adverse à celle du Président. L’ancien golden boy répond, un tantinet grandiloquent, qu’il ne représente « aucune aile du pouvoir » mais qu’il « représente le peuple, les jeunes, les gens qui m’ont fait confiance... ».

Si M. Moumen Khalifa parlait de « confiance » des petits épargnants, cela s’apparente à de l’humour au second degré. Mais, bien entendu, s’il n’appartient à aucun clan, il est quand même dans la place. «Il connaît tout le monde, de Bouteflika aux généraux en passant par les ministres... ». Il avait une société « publique », précise-t-il, dans une autre forme d’humour involontaire.

Voilà, c’est tout. Dans ce « scoop » creux diffusé par Al-Jazira à 19 heures, Khalifa a tenu le crachoir à peine deux ou trois minutes. Par contre, d’Alger, Sadek Bouguetaya, député FLN, partisan de Benflis, en rajoutait dans la langue de bois pour défendre l’Etat... et le président.

Si Moumen Khalifa a des secrets et des révélations à faire, il faudra attendre une autre fois. Hier, on a juste vu qu’il se portait bien, que son costume était joli, que sa barbichette était bien taillée et que l’air de Londres ne le desservait pas. On a également constaté que ce « grand homme », ce brasseur de milliards, était incapable de parler clairement (bien sûr, il ne connaît pas très bien l’arabe, quelle excuse !). On a surtout eu l’impression, en le regardant, que son QI n’était pas fameux et c’est ce qui nous rendait encore songeurs. Comment ce type a su si « bien réussir ?». Il nous l’expliquera peut-être à sa prochaine apparition... sur Al-Arabiya ?

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MessageSujet: Re: Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira   Moumen Khalifa s'explique aujourd'hui 31/01/20 sur Al Jazira EmptySam 3 Fév - 1:52

Il accuse le président sans apporter de preuves
Moumen Khelifa rate sa sortie sur Al-Jazeera



C’est un véritable réquisitoire contre le président de la République auquel s’est livré Rafik Abdelmoumen Khelifa dans un entretien accordé à la chaîne qatarie Al-Jazeera. Rejetant la responsabilité de tous ses malheurs sur un seul homme, “Abdelaziz Bouteflika”. Une réécriture de l’histoire qui laisse plus d’un perplexe.

Trente minutes. C’est le temps qu’il a fallu à Rafik Abdelmoumen Khelifa pour développer son idée et essayer de faire porter la responsabilité de ses propres faits au président de la République. Si l’essor du groupe Khalifa est dû à la “démocratisation économique” voulue par le gouvernement, sa chute est le fruit, selon Rafik Abdelmoumen Khelifa, d’un “contentieux historique et commercial” qui l’opposait à l’époque des faits au chef de l’État. Propos décousus et difficultés d’allocution, l’image est loin de correspondre à l’ancien golden boy. À l’ex-patron d’un groupe dont la façade enjolivée aura fait rêver des millions d’Algériens. Une chimère. Une maldonne véhiculée jusque dans la présentation de Rafik Abdelmoumen Khelifa, patron d’un groupe qui n’existe plus.
Rafik Abdelmoumen Khelifa maintient ses dires et assure que son groupe n’allait pas à la chute. “Il n’y a pas d’effondrement, il n’y a pas de ruine de la banque”. Les problèmes ont commencé, selon lui, le “7e mois de 2002”. Donc, au mois de juillet de la même année. À l’origine ? Un rapport des “services de renseignement français”, la “DGSE” plus précisément, selon lequel la “société Khalifa allait à la ruine”. Se défendant d’une telle analyse, l’ex-patron de la sphère Khalifa dira que ses entités fonctionnaient et travaillaient. Pour RAK, “Libération, Le Parisien et le Canard Enchaîné ont eu le même dossier”. Les “notes blanches de la DGSE” ont été transmises aux plus hautes autorités de l’État. “Les Français ne l’ont pas fait exprès, j’avais un problème avec Bouteflika. Au même moment, ils ont commencé à nous rendre dingues…” Qui ? “L’État algérien” en cherchant, selon lui, “tous les obstacles pour nous conduire à la ruine”. RAK est affirmatif quand il a quitté la banque le 3 mars 2003, “il n’y avait pas de ruine”. “C’est eux qui ont voulu sa ruine. Le problème est avec Bouteflika”. Entre le retrait d’agrément et le mandat d’arrêt, la “situation était dangereuse”.
Interrogé par le journaliste de la chaîne qatarie sur les accusations portées à l’encontre du président de la République, c’est limite si RAK ne franchit pas la ligne et l’accuse en plus d’intelligence avec l’extérieur. “Les renseignements français ont transmis leur dossier. Ils étaient amis et ils le sont toujours. Il pensait que l’affaire était facile, deux mois et c’est fini. Ce n’est pas simple. 4 ans après, le problème est toujours là”. La liquidation de la banque est une décision, selon lui, de Abdelaziz Bouteflika, tout autant que le durcissement opéré dans la loi sur la monnaie et le crédit définissant le cadre réglementaire pour les activités bancaires et financières.

Entendu par la justice française pour 4 voitures !
À ce stade, RAK expliquera qu’à l’origine des problèmes, un rapport faisant état d’un crédit trop important octroyé par KB au “ministère des Finances” pour la réalisation de son siège. On est loin des crédits octroyés à tours de bras ou d’hélices à Khalifa Airways sans garanties. D’ailleurs, il mettra en avant, qu’en août 2003, ce sont “deux décrets présidentiels qui stopperont la compagnie aérienne”. “Où avez-vous vu un président de la République s’occuper d’aviation ?” tentera-t-il d’ironiser. Quant aux clients floués par l’aventure Khalifa, ils sont quasiment inexistants pour lui.
Quant aux craintes françaises sur ses activités, RAK estime que le problème se résume à quatre voitures. “Les Français ? Ils sont venus me voir. Deux magistrats en février ou mars 2006. On s’est rencontré à Scotland Yard. Ils avaient tous les dossiers. Eux avaient un seul problème. Quatre voitures achetées par Khalifa Airways à 500 000 euros chacune, des voitures blindées”. La justice française ne le savait pas, selon lui, et ne comprenait pas comment une compagnie aérienne pouvait acquérir des voitures en Belgique pour deux millions d’euros. Elle ne les retrouvaient pas. “Ce sont des Mercedes. Elles ont été achetées par KA en Belgique. Je leur ai dit qu’ils les trouveraient chez Bouteflika. Ils n’ont qu’à aller en Belgique et ils verront que même les agents de la Présidence ont été entraînés sur place pendant 15 jours, les voitures ont été transportées par un avion Khalifa. C’est pour ça que les Français ne viennent plus me voir”. En termes de révélation, le propos est creux même si RAK argue que “l’affaire est politique”. Khalifa ayant servi, selon lui, “l’État”. Quant au procès qui a lieu actuellement à Blida, c’est pour lui une “mascarade”. “Bouteflika avait un problème avec moi. On ne s’est pas entendu. Le procès à Blida j’en rigole…”, dira-t-il oubliant ses propres cadres.
RAK réaffirmera une nouvelle fois avoir laissé “trois milliards de dollars dans les caisses de la banque”. Une manne que ni l’administrateur, ni le liquidateur actuellement en butte aux créanciers de la banque n’ont trouvée. À ce propos, il dira qu’il faut poser la question à “l’administrateur provisoire, Mohamed Djellab”. Où est passé un tel montant ? “Ce sont eux qui l’ont pris. L’État, c’est une nationalisation”, dira-t-il avançant qu’une entreprise riche devient source de “pouvoir politique”. À croire que RAK espère vendre son “opposition” et sa “déchéance” à l’image des oligarques russes en exil à Londres.
Le conflit personnel qui l’oppose à Abdelaziz Bouteflika a pour lui deux origines, historique et économique. La première est liée à son père Laroussi Khelifa et remonte à la guerre de Libération. “Bouteflika était jeune, il était au Maroc. Mon père tenait les services. Bouteflika et Belaïd Abdesselem ont voulu s’enfuir en 1958. Les services marocains les ont attrapés et remis aux services algériens qui les ont condamnés à mort. Boumediene a contacté mon père et Boussouf leur a demandé de ne pas le faire. Il a été exilé au Mali. Son surnom d’Abdelkader El-Mali vient de là. Vous pensez qu’il y avait une guerre au Mali ?” arguera RAK ajoutant que son père allait tuer Abdelaziz Bouteflika. Il s’agit là d’une drôle d’anecdote qui vient à point nommé réécrire l’histoire algérienne pour expliquer un soi-disant contentieux historique. Sa bonne fortune n’est d’ailleurs pas due au passage de Khelifa Laroussi au MALG. “Ce sont des racontars. Mon père était communiste, il n’avait pas d’argent. Il n’avait ni le trésor du FLN ni rien”. Pour mieux étayer son propos, RAK dira que sa défunte mère lui a conseillé de quitter le pays quand Abdelaziz Bouteflika est arrivé au pouvoir. Oubliant de fait que le chef de l’État était quand même l’enfant chéri de l’Algérie dans les années 70 et qu’il était au cœur du pouvoir de l’époque.
Son “opposition” n’est pas due à une soi-disant appartenance à un quelconque clan opposé du pouvoir algérien, ni un éventuel courant de l’armée. “Je représente le peuple algérien, les gens qui ont cru en moi… Je travaille économiquement”. Il dira connaître tout le monde. “Tous, de Bouteflika aux ministres et les généraux.. Khalifa était une société publique qui travaille pour tout le pays”. Première nouvelle, une société privée est en fin de compte une société “nationale et publique”. Les dépôts des entreprises et organismes publics se justifient pour lui par un simple “acte commercial” loin de toute injonction verbale. RAK certifiera par contre que ni Sonatrach, ni le ministère de la Défense nationale n’ont déposé des fonds à KB. “Sonatrach n’avait pas de comptes. Elle était à la BEA. L’armée non plus”.

“Je ne serai pas extradé”
Quant à la preuve matérielle de la faillite “organisée” de son groupe, elle se résume pour lui dans les quatre “décrets présidentiels signés contre lui”. L’Algérie et son cadre réglementaire se résume finalement à RAK. Pour mieux marquer son opposition, il dira qu’il n’y ni démocratie ni justice en Algérie. Certifiant au passage que les Britanniques ne l’extraderont pas. Il reste à savoir quelles garanties ont bien pu donner les responsables de Sa Majesté pour que RAK puisse être aussi catégorique, ou alors ce qu’il a bien pu leur offrir.
Les propos tenus hier par Khelifa sont quelque peu contradictoires avec ce que véhiculait l’imaginaire public de l’époque. Pour Rafik Abdelmoumen Khelifa, le problème est simple et a pour origine un conflit personnel avec une personne, “Abdelaziz Bouteflika”, lui-même. Alors que la vox populi associait à l’époque l’ex-golden boy aux parents et entourage du président de la République, certains affirmant même que c’est ce qui avait permis l’expansion du groupe, RAK vient aujourd’hui affirmer le contraire et dire que c’est la personne qu’on désignait comme étant son “parrain” qui est à l’origine de sa déchéance. Et c’est sur le dos du Président que RAK rejette tous “ses” malheurs. Ce n’est plus simplement un contentieux politique, économique ou commercial, les propos de RAK expriment plus une forme de haine personnelle. En rejetant la responsabilité de la dislocation de la sphère Khalifa sur Abdelaziz Bouteflika, RAK vient par là même de lui rendre un grand service. Celui de disculper le président de la République de ce que la rumeur disait. À savoir, l’expansion du groupe Khalifa.
48 heures. Le suspense aura duré et il durera encore apparemment. Pendant ce laps de temps, très court pour certains, très long pour d’autres, l’Algérie entière était suspendue aux spots annonciateurs d’Al-Jazeera. Ceux qui s’attendaient à des vérités ou à des révélations fracassantes, en auront été pour leurs frais. Rafik Abdelmoumen Khelifa a bel et bien parlé hier. L’ex-golden boy a essayé de pointer les responsabilités et asséner des vérités, les siennes, mais il n’aura rien dit de plus ou de moins que ce que K-News a essayé de vendre pendant les semaines qui ont suivi la mise en liquidation d’El Khalifa Bank. Après cette sortie surmédiatisée de RAK, l’histoire et les Algériens retiendront encore pour longtemps que l’affaire Khalifa, loin des attaques personnelles, reste avant toute chose une affaire d’escroquerie et de malversation... Dont ont souffert des milliers de personnes et des centaines d’entreprises. Une question demeure aujourd’hui sans réponse. À aucun moment de son exil doré à Londres, Rafik Abdelmoumen Khelifa ne dira où est passé l’argent…

Les Anglais excédés
De sources proches du dossier, l’on apprend que Abdelmoumen Khelifa fait l’objet d’un examen très sérieux de son dossier en vue de l’extrader vers l’Algérie. Ses déclarations à Al-Jazeera sur son improbable extradition n’auraient pas été du goût des autorités britanniques, selon une source diplomatique.

Source: liberte
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