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 la politique étrangère américaine au maghreb

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MessageSujet: la politique étrangère américaine au maghreb   la politique étrangère américaine au maghreb EmptySam 5 Aoû - 1:50

Importance de la sécurité et marginalité de la démocratie
la politique étrangère américaine au maghreb


la politique étrangère américaine au maghreb 62116


Historiquement, le Maghreb n’a jamais été une région vitale pour les États-Unis, et ce, malgré sa position géostratégique. Mais, depuis la fin de la guerre froide, et surtout le 11 septembre, les Américains montrent un intérêt croissant pour la région, motivé notamment par des considérations énergétiques et sécuritaires. Liberté propose à ses lecteurs l’analyse par Yahia H. Zoubir, un éminent politologue, de l’évolution de la politique américaine au Maghreb. Le chercheur analysera, dans cette série publiée à partir d’aujourd’hui par Liberté, les relations politiques, économiques, militaires et sécuritaires qu’entretiennent les États-Unis avec chacun des États dans la région.


Beaucoup d’observateurs en France (1) et au Maghreb (2) suggèrent et s’inquiètent que les États-Unis s’intéressent un peu trop au Maghreb et qu’ils veulent supplanter l’influence française dans la région. Le ministre algérien des Affaires étrangères a même déclaré, le 13 avril 2006, que la France n’avait pas “le même poids en Algérie” que les États-Unis, qui sont devenus le principal client de l’Algérie, avec 12 milliards de dollars d’échanges en 2005.


Cette phrase apparemment anodine sous-entend que les États-Unis sont appelés à jouer un rôle prépondérant dans la région. Qu’en est-il en réalité ? Quels sont les intérêts des États-Unis au Maghreb ? Est-il vrai que les États-Unis souhaitent éliminer l’influence française et européenne au Maghreb ? L’hypothèse principale dans cet article est qu’il existe un intérêt incontestable des États-Unis pour cette région, devenue d’autant plus stratégique depuis le 11 septembre 2001, mais que les objectifs américains au Maghreb, certes réels, sont moins ambitieux et moins inquiétants pour les intérêts européens, français en particulier, qu’on ne le pense. En fait, les relations transatlantiques dans la région relèvent plus de la complémentarité que de la rivalité (3).


Cependant, on peut se poser la question de savoir si les États-Unis, dont la politique étrangère, surtout au Moyen-Orient, suscite un anti-américanisme certain – qui ne pourra que croître avec le soutien des États-Unis à la guerre menée par Israël contre les Palestiniens et les Libanais en juillet 2006 – pourront établir le même niveau d’influence qu’exerce l’Europe en général, et la France en particulier, sur les pays maghrébins et leurs opinions publiques.


De plus, l’hégémonisme et l’unilatéralisme de la politique étrangère américaine sous le régime de George W. Bush constituent un obstacle au développement de relations autres que celles relevant du domaine de la sécurité et des intérêts énergétiques.


La complicité israélo-américaine au Moyen-Orient a un impact certain au Maghreb. De plus, le soutien américain a des régimes autoritaires, malgré le discours de Bush sur la diffusion de la démocratie dans le monde arabe, ne fait que discréditer l’image des États-Unis dans la région.


Les États-Unis prétendent qu’ils soutiennent la démocratie et les droits humains partout dans le monde et dans le monde arabe en particulier. Or, malgré cette rhétorique, on constate que les États-Unis semblent être de plus en plus effrayés par les perspectives démocratiques dans le monde arabe. Leur hantise aujourd’hui est que des élections libres auraient comme conséquence la montée au pouvoir d’islamistes opposés à la politique américaine. La victoire du Hamas en Palestine ou la montée en puissance des Frères musulmans en Égypte lors des dernières élections parlementaires font craindre aux États-Unis que ces exemples soient suivis d’autres dans le monde arabe et fassent reculer la “lutte antiterroriste” en menaçant les intérêts des États-Unis et d’Israël. Il semble que les États-Unis aient à présent décidé que l’approche la plus prudente serait de soutenir les régimes autoritaires amis des États-Unis qui pourraient graduellement introduire des réformes “démocratiques” sans bouleversements majeurs. La preuve la plus éloquente est le rétablissement des relations avec la Libye, sans qu’aucune pression réelle ne soit faite sur le régime d’ouvrir le champ politique à la population libyenne. Or, une telle politique ne fera que discréditer davantage la politique américaine, accusée, à juste titre, de soutenir des régimes illégitimes, dès lors que ces derniers servent les intérêts des États-Unis.






L’ÉVOLUTION DES RELATIONS DES Etats-Unis AVEC LE MAGHREB
Pendant des décennies, les États-Unis ont généralement accordé assez peu d’attention au Maghreb, les dirigeants américains considérant que le Maghreb faisait partie de la zone d’influence de l’Europe et notamment de la France. Cependant, certaines périodes ont régulièrement marqué un regain d’intérêt de la part des États-Unis, tant sur le plan économique que politique. Il y eut au moins trois périodes au cours desquelles les États-Unis accordèrent une attention particulière au Maghreb : la Deuxième Guerre mondiale, la décolonisation dans les années 1950 et 1960 et enfin le conflit du Sahara occidental jusqu’aux années 1980.


Durant la guerre froide, les États-Unis n’ont jamais perçu le Maghreb en tant qu’entité régionale, malgré son importance géopolitique, et lui ont préféré des relations bilatérales avec chacun des États. Le Maghreb en tant que région n’était important que par rapport aux conséquences que son évolution pouvait avoir sur la stabilité de l’Europe méridionale, flanc sud de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, NATO’s Southern Flank en anglais). Durant toute la période de la guerre froide, il s’agissait surtout d’endiguer l’influence communiste — celle de l’URSS en particulier — et de promouvoir les intérêts occidentaux. Malgré des relations sécuritaires et politiques privilégiées avec le Maroc et la Tunisie, les Américains s’en étaient remis à la France, ancienne puissance coloniale, pour jouer un rôle prépondérant au Maghreb. Donc, jusqu’au début des années 1990, il n’existait pas de politique régionale américaine au Maghreb [4]. Mais depuis la fin de la guerre froide et l’effondrement du bloc de l’Est, une politique régionale s’est graduellement dessinée, dictée par la stratégie globale de l’“hyper puissance” américaine.


Ainsi, depuis la fin des années 1990, la politique américaine est devenue manifestement favorable à l’émergence d’un ensemble régional maghrébin intégré dans l’espace de l’économie de marché. Ceci fait partie de la notion de Trading Blocs (“zones commerciales”). Même si la Libye était exclue de ce schéma, il ne fait aucun doute que les États-Unis envisageaient son intégration éventuelle dans cet ensemble, qui s’étend de ce pays au Maroc et inclut le Sahara occidental. La normalisation amorcée depuis décembre 2003, l’annonce le 15 mai 2006 du rétablissement des relations diplomatiques avec la Libye ainsi que la suppression de celle-ci de la liste des pays sponsorisant le terrorisme en sont la démonstration concrète.


Au cours de la période qui a suivi la guerre froide, l’intérêt américain pour le Maghreb s’est d’abord accru en raison de l’inévitable globalisation, puis surtout suite aux événements du 11 septembre 2001. En effet, à la fin des années 1990, les hommes politiques américains étaient très séduits par la vision d’une entité régionale maghrébine centrée sur le marché ; et depuis les attentats anti-américains, les États-Unis accordent encore plus d’attention à la région, en partie parce que certains membres du réseau terroriste Al-Qaïda, les dénommés “arabes afghans”, sont d’origine nord-africaine. Cependant, la situation de ni paix ni guerre au Sahara occidental continue d’être une source de tensions dans la région et reste le principal point de discorde entre l’Algérie et le Maroc, qui forment la colonne vertébrale du processus de régionalisation [5]. Depuis ses débuts en 1975, le conflit du Sahara occidental a exacerbé les tensions dans les relations algéro-marocaines. L’intégration économique maghrébine restera ainsi laborieuse tant que la dispute entre le Maroc et les nationalistes sahraouis ne sera pas résolue.



LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE AMÉRICAINE AU MAGHREB
De nos jours, les États-Unis favorisent un type de développement qui privilégie la croissance économique durable au Maghreb. Officiellement, “ les États-Unis recherchent las “renforcer [leurs] relations avec le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, et encourager les réformes politiques et économiques” [6]. Avant les événements du 11 septembre, le principal intérêt américain était d’abord économique, l’indicateur le plus clair étant l’Alliance économique entre les États-Unis et l’Afrique du Nord, aussi appelée l’Initiative Eizenstat. Celle-ci fut lancée en 1999 et fut ultérieurement renommée “Programme économique américain pour l’Afrique du Nord”. Son objectif était de “resserrer les liens entre les États-Unis et les trois pays de l’Afrique du Nord en matière de commerce et d’investissements, de favoriser davantage le commerce entre nos pays, d’inciter un plus grand nombre d’entreprises américaines à investir dans la région et à créer des emplois bien rémunérées […] et de favoriser la réduction des barrières internes entre les pays de l’Afrique du Nord, qui ont freiné les flux de commerce normaux entre ces pays” [7]. Cette déclaration exprime implicitement le soutien aux trois pays du Maghreb central afin qu’ils raniment l’Union du Maghreb arabe (UMA) — à noter l’exclusion de la Libye et de la Mauritanie — et pousse à la réouverture de la frontière algéro-marocaine, fermée depuis août 1994. Le Programme économique américain pour l’Afrique du Nord — qui fait à présent partie du Broader Middle East Partnership Initiative (BMEPI, “Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient élargi”) — rappelle constamment que les États-Unis souhaitent que le Maghreb devienne une entité intégrée, qui finisse par s’étendre vers l’Est. Il est fort probable qu’à long terme, les États-Unis souhaitent voir un ensemble nord-africain incluant l’Égypte [8] — qui occupe déjà un rôle d’observateur dans l’UMA — allié proche des États-Unis, qui servirait de maillon important dans la chaîne de normalisation avec Israël. Étant donné l’amélioration actuelle des relations entre la Libye et les États-Unis, cette expansion n’est probablement pas exagérée.


Dans les années 1990, le principal souci des États-Unis au Maghreb était la situation extrêmement instable en Algérie [9]. Ainsi, l’incertitude dans ce pays a été la première raison pour laquelle les États-Unis, à l’instar des autres États, ont souhaité maintenir le statu quo dans le conflit du Sahara occidental. La forte émergence de l’islamisme radical, le chaos prévu par les analystes en cas de triomphe islamiste dans les urnes et les risques d’insurrection armée ont renforcé l’importance stratégique du Maroc. Aux yeux des Américains et de nombreux Européens, notamment les Français, le Maroc était perçu, jusqu’à récemment, comme une forteresse, en raison de sa stabilité interne et de sa situation de rempart géographique contre l’islamisme radical. La crainte des États-Unis et de l’Europe était que la déstabilisation de l’Algérie ou du Maroc entraîne, par ricochet, des conséquences terribles pour l’Europe. Un régime marocain affaibli, par exemple, faciliterait l’ascension de l’islamisme radical au sein de ce pays, ce qui donnerait lieu à une émigration massive vers l’Europe. Durant la crise algérienne, particulièrement dans la période 1992-1996, alors que le terrorisme islamiste faisait ravage, plus de 400 000 cadres algériens (informaticiens, médecins, etc.) auraient fui vers l’Europe et l’Amérique du Nord [10]. Notons aussi que c’est durant ces années de la crise algérienne que le Maghreb devenait important aux yeux des États-Unis. La mutation qu’ont connue les relations américano-algériennes illustre d’ailleurs bien cette évolution globale de la politique américaine à l’égard du Maghreb. Cependant, la monarchie marocaine demeure toujours l’allié principal des États-Unis au Maghreb.



LE MAROC : PILIER DES Etats-Unis AU MAGHREB
Dans la politique étrangère des États-Unis, le Maroc continue d’être un pilier de la présence américaine au sein du Maghreb et du Proche-Orient, notamment pour la VIe flotte américaine en Méditerranée et pour le “processus de paix” au Proche-Orient. À la fin de la guerre froide, l’aide économique et militaire américaine avait relativement diminué. Cependant le Maroc a su regagner sa place d’allié important, et ce, pour plusieurs raisons. La première était son soutien à la guerre du Golfe de 1991, pendant laquelle 2 000 soldats marocains ont été envoyés en Arabie Saoudite. La seconde raison était, comme nous l’avons vu, l’instabilité de l’Algérie. Alors que le régime algérien luttait pour sa survie et que le spectre d’une révolution islamiste radicale planait sur l’Afrique du Nord, le Maroc retrouvait son rôle de “rempart” contre les forces extrémistes anti-occidentales.


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MessageSujet: Re: la politique étrangère américaine au maghreb   la politique étrangère américaine au maghreb EmptySam 5 Aoû - 1:50

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Le royaume renouait ainsi avec le statut de protecteur des valeurs occidentales contre “l’obscurantisme islamiste”, après avoir rempli cette fonction contre le communisme au cours de la guerre froide. La capacité du roi Hassan II à réprimer les mouvements islamistes radicaux dans son pays lui a permis de devenir un intermédiaire particulièrement utile contre ces forces.


Parallèlement, grâce à sa capacité à institutionnaliser l’islamisme et à sa tolérance envers certains islamistes agissant dans les limites qu’il a lui-même fixées, Hassan II — au titre de “roi des croyants” et accepté en tant que tel par une partie de la population marocaine — a favorisé une certaine stabilité. C’est d’ailleurs ce qui servit de modèle aux officiels américains, tels Robert Pelletreau, pour encourager un compromis entre le régime algérien et les islamistes “modérés” [11]. La troisième raison du soutien américain au Maroc est peut-être liée à l’accélération des réformes économiques et de libéralisation du marché, comprenant une privatisation à grande échelle, qui coïncide avec les objectifs idéologiques américains. Le soutien au profit du Maroc au sein du Congrès américain joue également un rôle important, le Maroc étant considéré comme un pays moins hostile à l’égard d’Israël. Ainsi, malgré les violations des droits de l’Homme, les États-Unis ont maintenu leur politique envers le Maroc.


Le gouvernement de George W. Bush a renforcé les coopérations économique et militaire, lesquelles ont été particulièrement importantes dans le domaine antiterroriste. Pour les États-Unis, le Maroc se distingue également en tant que “modèle de démocratie” au sein du monde arabe. L’ancien ambassadeur américain au royaume chérifien déclara au mois de novembre 2000 qu’“en ce qui concerne le Maroc, nous sommes très enthousiasmés par l’expérience démocratique. Au ministère des Affaires étrangères, nous sommes persuadés que le Maroc est probablement la meilleure expérience démocratique en cours au Moyen-Orient” [12]. En novembre 2003, Bush annonça que “les États-Unis comptent prendre de nombreuses et importantes mesures pour renforcer nos relations avec le royaume [du Maroc], notamment des mesures visant le développement de la coopération économique et militaire, ainsi qu’en matière de lutte antiterroriste. Les États-Unis sont également sur le point de concéder au Maroc la considération d’allié de longue durée” [13]. Mis à part l’Égypte, le Maroc a reçu, depuis son indépendance en 1956, plus d’aide financière américaine que tout autre pays arabe. À partir de 1975, lorsque débuta le conflit au Sahara occidental, le Maroc obtint plus d’un cinquième de l’aide totale américaine en Afrique, avec plus d’un milliard de dollars allant à l’aide militaire.


En 2002, le Maroc reçut 72% de l’aide totale américaine aux trois pays du Maghreb. En 2005, cette aide représentait 81,8%, avec près de 58 millions de dollars [14].


L’aide militaire s’élève à présent à 20 millions de dollars, afin d’aider le Maroc non seulement à stopper l’immigration clandestine mais aussi, et surtout, à protéger ses frontières et poursuivre la lutte antiterroriste.


Il convient cependant de signaler que, malgré son soutien affirmé au Maroc, Washington refuse de reconnaître la souveraineté marocaine dans le différend du Sahara occidental [15], afin de ne pas se trouver en désaccord avec les congressistes américains partisans de l’organisation d’un référendum sur ce territoire et surtout afin d’éviter une franche inimitié avec l’Algérie.


NOTES
[1] Cécile Jolly, Ambitions américaines en Méditerranée, Arabies, septembre 1999. L’auteur affirmait, il y a déjà sept ans, que nous avançons peut-être vers un “Maghreb américain” et que “les Américains font tout pour écarter du Maghreb les Européens, partenaires traditionnels de cette région”.


[2] Les exemples abondent dans la presse maghrébine, qui soutient la même thèse. Voir notamment Hamida Ben Salah, “Le Maghreb suscite l’intérêt grandissant des États-Unis”, Le Quotidien d’Oran, 3 février 2004 ; Sarah Raouf, “Maghreb : les regards identiques de Paris et Washington”, Le Quotidien d’Oran, 8 décembre 2003; et Moussa Hormat-Allah, “Les Américains et le Sahara : les dessous des cartes”, L’Opinion (Maroc), janvier 2003.


[3] Voir Yahia H. Zoubir, “Les
États-Unis dans l’espace euro-méditerranéen : complémentarité, rivalité et réajustement d’influence”, Géoéconomie (Paris), n°35 (automne 2005), pp. 65-83.


[4] Yahia H. Zoubir et Stephen Zunes, United States Policy in the Maghreb [La politique des États-Unis au Maghreb), in Yahia H. Zoubir (dir.), North Africa in Transition : State, Society, and Economic Transformation in the 1990s, University Press of Florida, Floride, 1999, pp. 227-243.


[5] Yahia H. Zoubir, “Algerian-Moroccan Relations and their Impact on Maghrebi Integration” [“Les relations algéro-marocaines et leurs répercussions sur l’intégration maghrébine”], Journal of North African Studies, vol. 5, n°3 (automne 2001), pp. 43-74.


[6] The White House, U.S. National Security Strategy Document [Document sur la stratégie de sécurité nationale des États-Unis], Washington, DC, 7 février 2000.


[7] Stuart Eizenstat, entretien avec Doris McMillon sur WorldNet “Dialogue”, 8 juin 1999, in United States Information Agency, 16 juin 1999. Voir aussi Stuart E. Eizenstat, Third Annual Les Aspin Memorial Lecture, The Washington Institute for Near East Policy, Washington, DC, 8 mars 1999.


[8] Lors de son passage au Maghreb en septembre 2002, le secrétaire adjoint au Commerce, Sam Bodman, ne laissa aucun doute quant à la volonté des États-Unis d’intégrer l’Égypte et le Maghreb dans l’économie mondiale.


En effet, il déclara que l’initiative de sa visite était “la preuve de l’engagement de l’Administration Bush à un partenariat commercial fort et à l’investissement dans la région, et de la réalisation de l’objectif d’intégrer l’Égypte et le Maghreb à l’économie mondiale”. Voir “U.S. Commerce Deputy Secretary to Promote Trade and Economic Relations During Trip to Egypt, Tunisia, Algeria and Morocco the Week of September 21-28” [“Le secrétaire adjoint au Commerce va promouvoir les relations commerciales et économiques lors d’un voyage en Égypte, en Tunisie, en Algérie et au Maroc pendant la semaine du 21-28 septembre”], U.S.


Department of Commerce Newsroom, 20 septembre 2002, http://www.commerce.gov/opa/press
/Secretary_Evans/2002_Releases /Sept_20_Bodman_trip.htm ;
Cette volonté de créer un Maghreb intégré économiquement fut réitérée lors du passage de Karen Zens, haut officiel du ministère américain du Commerce. Voir aussi Fayçal Métaoui, “États-Unis : la théorie Burns”, El Watan, 26 octobre 2003.


[9] Yahia H. Zoubir, Algeria and U.S. Interests : Containing Radical Islamism and Promoting Democracy [ L’Algérie et les intérêts américains : endiguer l’islamisme radical et promouvoir la démocratie], Middle East Policy, vol. 9, 1er mars 2002, pp. 64-81.


[10] Voir Mourad Saouli, “Algérie : fuite des cerveaux”, Arabies, octobre 2003. Même si le terrorisme islamiste était en grande partie responsable de cet exode, il ne faut pas non plus oublier les phénomènes endogènes tels que la corruption, la dégradation du niveau de vie de la classe moyenne, le favoritisme, la bureaucratie et le népotisme, qui enveniment la société algérienne ainsi que les autres pays du Maghreb.


[11] Voir sur ce point Zoubir, “Algeria and U.S. Interests : Containing Radical Islamism and Promoting Democracy”, op. cit.


[12] Voir “Transcript : U.S. Envoy to Morocco on U.S.-Maghreb Trade (Gabriel promotes Eizenstat Initiative)” [“Transcription : Représentant américain au Maroc discute du commerce entre les États-Unis et le Maghreb (Gabriel promeut l’Initiative Eizenstat)”], 16 novembre 2000, http://usembassyisrael.org.il/publish/peace
/archives/2000/november/me1117a.htm.


[13] Associated Press, 20 novembre 2003.


[14] Ces chiffres ont été calculés sur la base des documents du “Congressional Budget Justification for Foreign Operations” [“Justification du budget du Congrès pour les opérations étrangères”], U.S. Department of State, années fiscales 2004-2005.


[15] Voir la lettre de Robert B. Zelnick, député au Commerce, au député Joseph R. Pitts, 20 juillet 2004.





(A suivre)
Y. H. Z. (*)






(*) Professeur en relations internationales et en management international à Euromed Marseille, école de management en France. Il est l’auteur de nombreux articles et chapitres d’ouvrages sur la région du Maghreb et sur la politique étrangère américaine. Il prépare actuellement (avec Haizam Amirah-Fernandez) un ouvrage collectif intitulé North Africa in Motion : Politics, Region and the Limits of Transformation (L’Afrique du Nord en mouvement : politique, région et les limites du changement), Routledge, à paraître.

source: journal liberte algerie
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